Incontournables dans nos vies quotidiennes, les réseaux Wi-fi ont gagné en complexité. Entre les multiples normes qui cohabitent, les mythes qui les entourent et les nombreux types de points d’accès, découvrez leur fonctionnement en détail.
Avec déjà près de vingt ans d’existence, le Wi-fi s’est imposé comme la méthode de connexion à Internet la plus simple et la plus conviviale pour des appareils revêtant de multiples formes et usages.
Ordinateurs portables, smartphones, tablettes, téléviseurs et objets connectés: tant d’appareils sont aujourd’hui intimement liés à cette technologie et lui doivent pour ainsi dire leur raison d’être.
À cette technologie ou plutôt à ces technologies, tant le Wi-fi se décline en de multiples normes aux caractéristiques très différentes! Et s’il rend de fiers services au quotidien, il est aussi assujetti à plusieurs contraintes, en particulier la sécurité, la portée et le débit, qui dictent précisément ces différentes normes. http://jeanlucdurand.com/wi-fi/
C’est votre box ADSL ou votre routeur Wi-fi qui détermine la norme à laquelle vous pouvez prétendre.
La dernière Freebox Revolution, par exemple, se décline en plusieurs modèles dont seul le dernier vous garantit le déploiement d’un réseau Wi-fi 802.11 ac. À l’inverse, l’appareil qui s’y connecte doit lui aussi être compatible avec cette norme pour en profiter au mieux.
Du côté de la sécurité, plusieurs types de clés garantissent la confidentialité des échanges. La norme la plus ancienne, la clé WEP: (Wired Equivalent Privacy), est aujourd’hui à oublier tant elle est facile à violer. Vous lui préférerez donc une clé WPA: (Wi-Fi Protected Access) ou même WPA2 pour garantir un plus haut niveau de sécurité.
Mais là encore, ce sont les périphériques qui s’y connectent qui vont dicter votre choix. Certains anciens appareils ne sont pas compatibles avec les clés WPA2 et vous devrez vous résoudre à descendre la sécurité d’un cran. Dressez l’inventaire de vos périphériques à la maison et faites le juste choix.
Diagnostiquez votre connexion
Vous avez l’impression que votre connexion Wi-fi est très limitée ou qu’elle se coupe par intermittences ? Établissez un diagnostic précis et comparez avec vos voisins.
1) Mesurez votre débit
En premier lieu, rendez-vous à l’adresse www.speedtest.net et procédez au test en cliquant sur le bouton Begin test. Totalement gratuite, cette première analyse vous renseigne sur votre débit descendant (download) et ascendant (upload). Renouvelez le test plusieurs fois pour vérifier la stabilité de votre connexion.
2) Comparez les résultats
Cliquez sur l’onglet « My Results« , en haut à droite, pour retrouver l’ensemble des analyses que vous avez conduites. Vous comparez ainsi les fluctuations de votre débit au fil du temps. Sur le volet droit de l’écran, vous retrouvez des notes en fonction des autres internautes du pays. Pratique pour savoir si vous êtes lésé !
3) Évaluez avec le baromètre du Net
Depuis plus de 15 ans, la Grenouille du Net invite les Internautes à tester la qualité de leur connexion Internet et ainsi à la comparer avec leurs voisins immédiats. Rendez-vous sur www.grenouille.com et cliquez sur Ma Grenouille, en haut à droite. Créez un compte gratuit en remplissant le formulaire.
4) Automatisez les tests
Dans votre compte personnel, cliquez sur Téléchargement et installez l’utilitaire My Grenouille. Il teste régulièrement vos débits et alimente ainsi vos propres statistiques. Vous les comparerez à celles de vos voisins abonnés au même FAI que vous. Cliquez sur son nom dans le volet droit, puis sur une localité proche de la vôtre.
5) Résoudre les problèmes Windows
Votre connexion Wi-fi ne fonctionne plus que par intermittences, alors que vous avez redémarré votre box ADSL ou votre routeur ? Si vous utilisez un PC portable, le problème est peut-être d’ordre matériel, remplacez le récepteur Wi-fi intégré à votre machine par une clé USB Wi-fi.
Comptez 20 euros pour une clé compatible 802.11 n, comme le Netgear WNA 3100. Si rien n’y fait, déroulez le menu Démarrer de Windows et saisissez dépannage avant de cliquer sur Résolution des problèmes. La rubrique Réseau et Internet comprend plusieurs assistants pour déboguer une connexion. Nous verrons plus loin d’autres techniques visant à rétablir la connexion.
Dépannez votre connexion
Rien de pire qu’une connexion Internet défaillante. Pour retrouver un accès réseau, procédez avec méthode : diagnostiquez la nature de la panne, mettez fin aux «zones blanches » de votre logement et configurez au mieux votre point d’accès.
Votre connexion Internet fonctionnait parfaitement et puis, plus rien, ou presque. Les causes sont multiples et vous devez faire preuve d’organisation pour diagnostiquer au mieux le problème et le résoudre. Cela peut paraître évident mais commencez en premier lieu par débrancher électriquement votre box ADSL ou votre point d’accès sans fil.
Dans le premier cas, vous forcez souvent l’installation de mises à jour, votre box ADSL a peut-être planté et elle gèle les échanges de données. Parvenez-vous à établir la connexion avec un autre appareil, comme votre smartphone par exemple ? Si c’est le cas, c’est donc votre poste de travail qui est en cause. Commencez par profiter des outils de dépannage de Windows : effectuez un clic droit sur l’icône de votre connexion réseau, dans la zone de notifications aux côtés de l’horloge, puis choisissez Résoudre les problèmes.
Un assistant passe en revue votre configuration et réactive des services défaillants, ce qu’il vous aurait été très difficile de faire manuellement. Si rien n’y fait, effectuez à nouveau un clic droit sur votre connexion réseau puis choisissez Ouvrir le Centre Réseau et partage. Sur le volet gauche, cliquez sur Modifier les paramètres de la carte: vous retrouvez vos différentes interfaces réseau, en particulier le port Ethernet (connexion filaire) et l’accès Wi-fi. Effectuez un clic droit sur cette dernière et choisissez Désactiver. Renouvelez l’ opération et sélectionnez cette fois Activer: vous redémarrez ainsi le récepteur Wi-fi de votre ordinateur.
Si la connexion ne marche pas mieux, envisagez d’investir dans une clé USB Wi-fi (comptez 20 euros pour un modèle compatible avec la norme 802.11 n), elle remplacera au pied levé un récepteur intégré défaillant, qui accuse déjà quatre ou cinq années d’existence.
Pensez également à tous les logiciels que vous avez installés sur votre PC et qui peuvent entraver le bon fonctionnement de votre connexion, en particulier les logiciels-espions. Sous Windows 7, pressez les touches Win+R et saisissez msconfig avant de vous reporter à l’onglet Démarrage.
Sous Windows 8/8.1/10, effectuez un clic droit sur la barre des tâches et choisissez Gestionnaire des tâches avant de basculer vers le même onglet. Vous retrouvez ici la liste des applications qui s’arrogent le droit de démarrer en même temps que Windows: passez-la en revue en désactivant les logiciels qui vous sont inconnus et dont vous n’avez pas besoin.
Il est possible que l’un d’entre eux détourne la connexion à des usages frauduleux, ce qui vous prive d’un accès Internet. Complétez à ce titre cette analyse par l’éradication de tous les logiciels-espions, à travers un outil gratuit comme Spybot.info ou Malwarebytes.com.
Si vous êtes toujours coincé, envisagez de modifier les paramètres de votre point d’accès Wi-Fi, en vous reportant au paragraphe suivant. Le choix d’un nouveau canal de diffusion peut vous sortir d’un mauvais pas si votre voisinage utilise déjà intensément cette technologie.
Cartographiez votre domicile
Par essence, c’est la position de votre prise téléphonique ou du module-relais de fibre optique qui dicte l’emplacement de votre box ADSL à la maison. Il est donc possible que votre logement présente certaines «zones blanches», c’est-à-dire des pièces éloignées du point d’accès où le signal Wi-fi est très limité, voire inexistant.
Pour relever des mesures plus précises de l’atténuation du signal, il est recommandé d’essayer le logiciel gratuit Ekahau HeatMapper (http://www.ekahau.com/wifidesign/ekahau-heatmapper). Après l’avoir activé, vous déambulerez dans votre domicile avec votre PC portable dans les bras, en longeant les murs jusqu’à cartographier l’ensemble de votre logement. Une carte vous renseigne alors sur les pièces les plus impactées par la baisse du débit : vous choisirez ainsi de manière plus éclairée l’une des solutions exposées au paragraphe suivant.
Configurez votre Box ADSL ou Routeur
Face à une connexion W-Fi en berne, vous avez un certain pouvoir d’action à travers les réglages de votre box ADSL ou de votre point d’accès. C’est d’ailleurs l’une des particularités françaises : pionnier sur le marché des box Triple Play.
La France utilise très largement ces équipements réseau pour déployer un accès Wi-fi à la maison. Et les box ADSL ne se valent pas toutes en la matière, en particulier si vous disposez encore d’un vieux modèle que votre fournisseur d’accès n’a pas pensé a vous remplacer !
Si vous en avez la possibilité, sans débourser des frais excessifs, envisagez de le contacter pour demander son remplacement par un modèle dernier cri. Vous pouvez également investir directement dans un routeur sans fil, spécialisé dans le déploiement d’un réseau Wi-fi digne de ce nom, souvent compatible avec les dernières normes et pourvu d’antennes davantage omnidirectionnelles. Comptez 80 euros environ pour un modèle 802.11ac, comme le Linksys EA6350 ou le Netgear R6220.
Si vous décidez de reconfigurer votre box ADSL ouvrez un navigateur Web et rendez-vous dons son interface d’administration (reportez-vous sur http://manuelm.chez.com/fai/box_interface.htm pour une liste complète des adresses correspondantes).
Dans le cas de la Freebox, par exemple, rendez-vous sur http://mafreebox.free.fr puis cliquez sur Mode avancé et sur W-Fi. La section Stations Associées dresse la liste des périphériques actuellement connectés et de la norme Wi-fi à laquelle ils prétendent.
Reportez-vous à l’onglet Radar pour identifier les paramètres de vos voisins immédiats, en particulier le canal et la bande Wi-fi qu’ils utilisent. L’onglet Occupation Canaux Wi-fi vous renseigne sur les canaux les moins utilisés: reportez-vous a l’onglet Configuration Radio et changez de canal primaire en conséquence, pour adopter l’un de ceux restés vacants.
Vous réduisez ainsi le niveau d’Interférences et améliorez sensiblement la portée du signal et le niveau du débit. Multipliez les essais et rendez-vous sur www.speedtest.net pour relever des mesures précises.
Accélérez votre navigation
Votre connexion Internet fonctionne mais en profitez-vous réellement au mieux ? Moyennant quelques réglages méconnus, vous la dopez et vous naviguez pied au plancher sur les autoroutes de l’information.
Précédemment, nous avons vu à quel point les réglages de votre box ADSL influent sur la force du signal Wi-fi et sur le débit auquel vous pouvez prétendre.
Le cas de la Freebox Révolution est à ce titre édifiant: ses deux premières versions sont limitées à la norme 802.11 n, qui présente un débit théorique maximum de 450 Mbit/s, contre 1300 Mbits pour le modèle actuellement délivré aux nouveaux abonnés.
Sans entrer dans des considérations techniques trop complexes, sachez par ailleurs que de telles valeurs ne sont atteignables qu’avec une certaine largeur de bande, par défaut la Freebox Révolution émet à 20 MHz ce qui ne vous permet de prétendre qu’à la moitié du débit en 802.11n. Pour la booster, rendez-vous dans ses paramètres d’administration puis cliquez sur Mode avancé et sur Wi-fi.
Reportez-vous à l’onglet Configuration Radio et choisissez une largeur de bande de 40 MHz pour exploiter pleinement tout le spectre du signal Wi-fi. Les autres box ADSL disposent de réglages analogues. Leur emplacement joue aussi significativement sur le débit : de préférence, placez votre box en hauteur en réduisant les obstacles et en l’aérant au mieux.
Si l’ interface d’administration de votre box ADSL ne vous permet pas de visualiser les canaux d’émission choisis par vos voisins immédiats, téléchargez l’outil gratuit Wireless NetView (http://www.nirsoft.net/utils/wireless_network_view.html). Vous sélectionnerez ainsi un canal qui n’est pas embouteillé, afin de garantir des échanges plus fluides.
Enfin, accédez au Centre Réseau et partage puis cliquez sur Modifier les paramètres de la carte. Effectuez un clic droit sur votre récepteur Wi-fi et choisissez Propriétés puis cliquez sur Configurer. Rendez-vous à l’onglet Avancé et parcourez les différents champs, comme la puissance du débit ou la consommation électrique : vérifiez que ces réglages n’entravent pas le signal Wi-fi.
Éligibilité à la fibre optique
Puisque le point d’accès Wi-fi se contente essentiellement de distribuer à travers les ondes votre connexion Internet,vous avez intérêt à passer en revue les offres auxquelles vous pouvez prétendre afin de vérifier si vous êtes éligible à la fibre optique.
Si un débit aussi faramineux sera nécessairement limité par la norme Wi-fi que vous utiliserez, vous pourrez plus facilement le répartir entre vos différents appareils sans pour autant connaître une baisse significative de la vitesse de connexion, Reportez-vous à l’adresse www.ariase.com/fr/eligibilite puis indiquez votre adresse complète. A l’issue du test, vous connaîtrez les caractéristiques exactes de votre ligne ainsi que les offres qui vous sont proposées, avec les tarifs correspondants.
Dopez votre navigateur
En l’expurgeant de fonctions superflues ou au contraire en l’équipant de modules complémentaires, votre navigateur Web peut considérablement gagner en vitesse.
1) Chrome: Étudiez les processus
Google Chrome s’articule autour d’une architecture un peu particulière, dans laquelle chaque onglet ou extension se voit isolé dans son propre processus. Pour connaître le taux d’occupation exact de chacun d’entre eux, pressez les touches Maj+Echap. Vous identifiez ainsi les éléments les plus gourmands et les plus désuets.
2) Firefox: Analysez la mémoire
Commencez par Installer l’extension Addons-Memory (https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/about-addons-memory-2016/) puis redémarrez le navigateur et rendez-vous à l’adresse aboutaddons-memory dans un nouvel onglet. Là encore, vous découvrez le taux d’occupation en mémoire de chaque extension et vous désactiverez les éléments les plus copieux.
3) Internet Explorer: Accélérez le chargement
Si vous utilisez Internet Explorer, déroulez le menu des paramètres en cliquant sur l’icône en forme de roue crantée puis sur Options Internet. Reportez-vous à l’onglet Avancé et cochez la case Utiliser le rendu logiciel au lieu du rendu GPU. Cette option offre un sérieux gain sur les machines les plus anciennes.
4) Microsoft Edge: Améliorez les performances
Avec le nouveau navigateur de Windows 10, Microsoft Edge, déroulez le menu en haut à droite puis cliquez sur Paramètres. En bas du volet, cliquez sur le bouton Afficher les paramètres avancés et activez l’option Utiliser la prédiction de page afin de précharger les sites Web auxquels vous accédez le plus souvent.
5) Attention aux barres d’outils
Une règle d’or dans l’optimisation des navigateurs Web: gardez-vous d’installer des barres d’outils complémentaires en particulier celles qui accompagnent automatiquement des utilitaires système. Aux balbutiements du Web, elles pouvaient revêtir un certain Intérêt en combinant de multiples services (traduction. recherche d’images. etc.) dans un espace unique.
Mais elles sont aujourd’hui désuètes et peuvent considérablement entraver le bon fonctionnement de votre ordinateur. Désinstallez-les à travers le Panneau de configuration de Windows 7/8/8.1 ou le menu Paramètres de Windows 10.Vérifiez ensuite qu’elles ne figurent plus dans la liste des applications au démarrage.
Renforcez le Wi-fi
Le signal Wi-fi est limité dans certaines pièces de votre logement, voire totalement inexistant ? Vous n’avez pas le choix : déployez un réseau CPL ou envisagez d’investir dans une série de répéteurs.
Vous avez appris précédemment à cartographier votre logement à l’aide d’un logiciel spécialisé comme Ekahau HeatMapper. Si vous avez identifié des zones blanches, où l’accès Wi-Fi est quasi-inexistant, mais que vous ne pouvez pas pour autant changer l’emplacement de votre box ADSL ou de votre point d’accès, vous devez envisager des solutions alternatives.
La première possibilité consiste à utiliser des répéteurs de signal. Comme leur nom l’indique, ils étendent la portée de votre réseau sans fil : placez-les dans la zone couverte par votre point d’accès, ils répliqueront son signal dans les autres pièces. Élégant et discret, le Belkin N300 F9K1015AZ (34,99 euros) se révèle stable et performant. Plus original encore, le Sengled Boost E27 (39,99 euros) est une ampoule à vis classique qui fait office de répéteur Wi-fi.
Autre stratégie, qui jouit aujourd’hui d’une immense popularité: coupler votre réseau sans fil actuel avec une série de boîtiers CPL (Courants Porteurs en Ligne) qui acheminent les communications à travers votre réseau électrique.
Concrètement, il vous suffit d’enficher un premier boîtier dans une prise de courant à proximité de votre box ADSL puis un second dans une pièce à l’autre bout de votre logement pour profiter d’une connexion filaire à l’excellent débit.
Les différents kits se distinguent avant tout par leur débit maximal théorique (1200 Mbps dans le meilleur des cas) et leur niveau de sécurité (avec un chiffrement des données pour éviter les piratages extérieurs, les lignes électriques étant souvent poreuses »). Comptez 60 euros environ pour un kit de 500 Mbps comprenant deux prises, comme le Netgear XAV5622 ou le Devolo DLAN 500.
C’est une solution que vous devez fortement envisager, même si vous avez accès au signal Wi-Fi, afin de profiter d’un accès de meilleure qualité.
Couplez Wi-fi et CPL
Vous pouvez conjuguer le meilleur des deux mondes à travers des boîtiers CPL qui intègrent eux-mêmes un répéteur de signal Wi-fi. Le dlan 1200+ Wi-fi AC de Develo (159,95 €) est l’un des kits les plus luxueux du genre. il comprend deux boitiers CPL qui offrent un débit maximal de 1200 Mbit/s. Vous insérez le premier dons une prise de courant à proximité de votre box ADSL ou routeur, en le reliant avec un câble Ethernet. et le second à l’autre bout de votre logement.
La connexion Internet, transmise par le circuit électrique, est également déployée en Wi-fi au point d’arrivée. Vous profitez de deux ports Ethernet Gigabit pour des connexions filaires haut débit, et d’un signal Wi-fi boosté dans les pièces qui en étaient dépourvues.
Installez votre réseau CPL
En investissant dans une série de boîtiers CPL que vous enfichez dans vos prises de courant, vous profitez du réseau électrique pour compléter le signal Wi-fi.
1) Installez le boîtier près de la box
Après avoir choisi un kit comprenant deux boîtiers CPL, installez le premier d’entre eux dans une prise de courant à proximité de votre box ADSL. Vous reliez ces deux éléments à l’aide d’un câble Ethernet, en branchant une extrémité dans un port du routeur intégré à la box et l’autre dans une prise du boîtier CPL.
2) Déployez le réseau
À l’autre bout de votre logement, insérez le second boîtier dans une prise de courant à proximité du PC que vous souhaitez connecter. Là encore, branchez un câble Ethernet dans le port situé sous le boîtier puis insérez l’autre extrémité dans votre ordinateur. C’est prêt !
3) Renforcez la sécurité
Les lignes électriques ne sont pas toujours imperméables et vous devez redoubler de vigilance afin que vos voisins n’accèdent pas à votre réseau à travers les boîtiers CPL que vous avez installés. Pressez le bouton sur la base de chaque boîtier afin d’activer le chiffrement de la connexion: les diodes clignotent, puis se stabilisent.
4) Surveillez le déploiement
Reportez-vous sur un utilitaire gratuit comme Netgear Genie (http://www.netgear.fr/home/discover/apps/genie.aspx) pour afficher la cartographie exacte de votre nouveau réseau CPL: cliquez sur l’onglet Mappage réseau puis réactualisez le graphique en survolant chacun de vos postes ainsi connectés.
5) Dépannez les réseaux CPL
II est souvent délicat de diagnostiquer précisément les pertes de signal des réseaux CPL dons la mesure où ils transitent par des réseaux électriques plutôt opaques. Commencez tout d’abord par utiliser une application comme Netgear Genie (voir ci-dessus) ou celle livrée avec vos boîtiers CPL afin de mesurer le débit exact auquel vous pouvez prétendre.
Vous avez ensuite intérêt à déplacer le PC que vous souhaitez connecter dans la même pièce que votre premier boîtier, ne serait-ce que pour constater temporairement que la connexion gagne en débit, les réseaux CPL ont en effet une portée maximale, et vous identifierez ainsi les éventuels soucis sur une portion spécifique de votre ligne électrique.
Profitez du Wi-fi en déplacement
Si le Wi-fi vous rend déjà de fiers services à la maison, il prend tout son sens lors de vos déplacements, vous profitez ainsi en un instant d’un accès Internet. Mais veillez à la sécurité de votre propre PC !
Par essence, le Wi-fi est un réseau destiné aux grands nomades: au fil de la journée, vous jonglez entre les points d’accès, en n’ayant au pire qu’une clé de sécurité à saisir pour vous connecter. Mais ne vous laissez pas griser par une telle simplicité, vous ne devez pas ouvrir votre PC aux inconnus pour autant.
En premier lieu, veillez à indiquer que vous êtes sur un réseau public le cas échéant, les différentes versions de Windows vous le proposent dès la connexion établie. Sous Windows 10, déroulez le menu Démarrer et cliquez sur Paramètres. Rendez-vous dans la catégorie Réseau et Internet puis cliquez sur Wi-fi. Cliquez sur Options avancées et désactivez Rendre ce PC détectable si vous êtes sur un réseau public.
Pour renforcer la sécurité, revenez à l’écran précédent puis cliquez sur Gérer les paramètres Wi-fi et désactivez Me connecter aux réseaux de mes contacts. Windows 10 partage en effet votre propre clé Wi-fi à tous vos contacts qui se trouvent à proximité. Lorsque vous vous connectez à un point d’accès, vous pouvez demander à Windows de consigner la clé de sécurité (cochez Se connecter automatiquement).
Tous ces sésames figurent à la section Gérer les réseaux connus de Windows 10, dans la fenêtre des paramètres Wi-Fi, et dans le Centre Réseau et partage de Windows 7 et 8. N’hésitez pas á faire le ménage ou à réordonner la liste.
Windows va en effet se connecter automatiquement à ces points d’accès, et certains d’entre eux sont peut-être périmés. A ce titre, sachez qu’il est possible de retrouver facilement la clé de sécurité du réseau auquel vous êtes connecté. Ouvrez le Centre Réseau et partage puis cliquez sur le lien Wi-fi, face au champ Connexions. Cliquez sur Propriétés sans fil, reportez-vous à l’onglet Sécurité et cochez Afficher les caractères.
Accès public aux Box ADSL
Vous êtes en vacances et vous détectez de nombreux réseaux Wi-fi avoisinants mais vous ne connaissez évidemment pus leur clé de sécurité? Prêtez une plus grande attention à la liste : vous reconnaîtrez peut-être l’un des réseaux communautaires mis en place par les opérateurs, comme Free Wifi, SFR Wifi ou les hotspots d’Orange et Bouygues Télécom. Pour accéder à de tels réseaux, vous devez être abonné à l’un de ces FAI et activer vous-même la fonctionnalité : vous jouez ainsi le jeu et d’autres abonnés pourront à leur tour profiter de votre box ADSL.
Sachez que votre propre trafic reste prioritaire et que votre connexion ne se réduira donc pas excessivement si des gens y accèdent.
Partagez votre accès mobile
À travers sa connexion 3G/4G, votre smartphone peut faire office de modem et de point d’accès Wi-fi : partagez son accès pour en profiter sur vos autres périphériques.
1) Faites office de point d’accès
Interdit par le passé chez certains opérateurs ou faisant l’objet d’une option payante, le partage de connexion 3G/4G est désormais ouvert à tous. Sur votre mobile, rendez-vous dans l’écran des réglages : ici, sous Windows Mobile, ouvrez les Paramètres et reportez-vous à la section Système puis Partage Internet
2) Activez le partage
Validez la première option afin d’activer le partage de votre connexion mobile, après avoir choisi d’assurer les échanges en Wi-fi. Vous repérez au passage le nom de diffusion (SSID) et la clé de sécurité de votre point d’accès. Ils ont été générés automatiquement mais nous verrons par la suite comment les modifier.
3) Établissez la connexion
Sur votre PC sous Windows, déroulez la liste des réseaux Wi-fi avoisinants : votre téléphone devrait figurer parmi les choix possibles. Cliquez dessus puis cochez la case Se connecter automatiquement (en cas de coupure, comme pendant un voyage en train par exemple) et saisissez la clé relevée précédemment.
4) Personnalisez le point d’accès
Les identifiants générés automatiquement ne sont peut être pas très parlants et vous souhaiterez également renforcer la sécurité. De retour sur votre mobile, modifiez les paramètres, sous Windows Mobile, relevez le panneau inférieur et choisissez Modifier. Vous adaptez ensuite le nom de votre point d’accès et sa clé.
5) Prenez garde aux surcoûts
En vous connectant de cette manière, n’oubliez jamais que vous utilisez directement votre forfait mobile. Et si vous parvenez au prix de certains efforts à préserver votre quota d’échange de données (de 20 Mo à 50 Go, selon les opérateurs) avec un usage purement mobile, les choses ont tendance à s’accélérer avec une souris ou un touchpad en main.
Désactivez donc le partage de connexion dès que vous n’en aurez plus besoin, pour ne pas télécharger par inadvertance une lourde mise à jour sur votre PC, par exemple. Dons tous les cas, votre smartphone vous renseigne en permanence sur le nombre de «clients» ainsi connectés. Gardez-le à l’œil pour éviter les mauvaises surprises.