Samsung connaît la chanson en matière d’écran et maîtrise totalement la technologie Super AMOLED. Pour cette nouvelle mouture, pas de surenchère en matière de taille de dalle.
Le S6 conserve la même diagonale que le Samsung Galaxy S5. 5.1 pouces, soit un peu moins de 13cm. Mais la résolution passe du Full HD au Quad HD, soit 1440 x 2560 pixels.
En toute logique, la densité d’affichage grimpe en flèche pour atteindre un niveau record de 577 ppp contre 433 ppp pour le Samsung Galaxy S5.
Autant dire que la finesse de l’affichage est impressionnante. Samsung a encore amélioré sa technologie d’écran en utilisant désormais une matrice « diamond pentile » composée de pixels de différentes tailles. Le contraste est infini, technologie AMOLED oblige, et la luminosité est largement suffisante pour en prendre plein les yeux. Mais là où cet écran étonne véritablement, c’est dans la justesse de son rendu chromatique. Les couleurs sont naturelles, à des années-lumière de l’extravagant et faussement flatteur rendu des premières dalles AMOLED.
Samsung l’avait annoncé : l’écran des Galaxy S6 résiste plutôt bien aux reflets et il demeure exploitable au soleil. Alors que le Note 4 Edge ne voyait son écran se courber que d’un côté, le Galaxy S6 Edge voit les deux côtés adopter une courbe, moins prononcée cependant que sur le Note 4. Il s’agit ici, il ne faut pas se voiler la face, plus une question de design que d’un réel apport fonctionnel.
Il fait que cet écran venant mourir sur les côtés du smartphone en amincit considérablement le profil. Le résultat est très réussi sur le plan esthétique. Les portions courbes de l’écran n’accueillent pas véritablement de mini-applications spécifiques comme c’était le cas du Note 4 Edge. Ici, vous pourrez d’un mouvement de doigt faire apparaître un raccourci vers vos contacts privilégiés. Une horloge et des flux d’informations pourront également s’afficher. Rien de plus pour l‘instant.
L’appareil photo
Même s’il demeure fixé à 16 mégapixels, le capteur photo principal du S6 n’a rien à voir avec celui du Galaxy S5. Exit le capteur Isocell maison, place au composant Sony IMX240 qui fait déjà des merveilles sur le Note 4. II est associé à une optique grand-angle très lumineuse (ouverture f/1.9) et agrémentée d’une stabilisation optique. L’ensemble se pilote depuis une interface utilisateur entièrement revue. Exit La profusion de menus, modes et boutons, place à la sobriété. Et ce n’est pas pour nous déplaire.
Des icônes monochromes donnent accès aux principales fonctions et il est toujours possible de rajouter des modes de prise de vue supplémentaires. La fonction caméra peut être appelée en double-cliquant sur le bouton Home.
Samsung a bien travaillé, le Galaxy S6 excelle en photo. Son autofocus extrêmement véloce permet de capturer l’instant en limitant les flous. La balance des blancs est précise. Le piqué et les détails impressionnent. Les traitements numériques agissent avec efficacité et finesse. Le mode HDR se révèle assez impressionnant et il peut se déclencher automatiquement. On apprécie aussi le mode manuel qui permet d’ajuster l’exposition, la balance des blancs, l’ ISO… Vos réglages pourront même être sauvegardés pour les retrouver rapidement. En basse lumière, et même de nuit, Le S6 s’en sort également avec brio et se place même légèrement devant l’iPhone 6.
Le flash True Tone est parfaitement géré et ne brûle pas les photos, comme c’est encore trop souvent le cas. Le capteur frontal passe de 2 à 5 mégapixels. Son optique très grand-angle permet de réaliser des selfies de groupe, y compris lorsque la lumière baisse. Le HDR est également implémenté sur l’appareil photo en façade. Notez qu’il est possible de déclencher la prise de vue en maintenant le doigt sur le capteur de rythme cardiaque qui est toujours présent sous le flash.
Pour la vidéo, la captation peut se faire en 2160p, cette fameuse 4K. En Full HD, il est possible de filmer en 60 et même en 120 fps en 720p avec en prime la possibilité d’appliquer le HDR. Là aussi, rien à redire, les vidéos réalisées sont superbes avec une fluidité et une netteté parfaites. Regardées sur un grand écran de salon, elles font toujours le spectacle, même en basse lumière.