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Surface Pro : Coeur de Pc, Tête de tablette

Surface Pro de chez Microsoft

La Tablette Surface Pro

Le meilleur tablet-PC du marché ? Probablement, mais… Test

Tout n’est pas toujours clair dans la tête du consommateur, concernant la tablette Surface. Eclairont donc quelques lanternes avant de voir ce que la Surface Pro a dans le ventre.

Un peu d’ordre

La Surface , pour grossir le trait, c’est l’ iPad de Microsoft. Sauf que ce n’est évidemment ni iOS ni Android qui l’animent, mais bien Windows 8, le dernier système d’exploitation pondu par Microsoft, justement avec un souci d’unification du monde des PC, des tablettes et des smartphones. Mais ce n’est pas si simple : la Surface se décline en deux versions : la Surface RT,  et la Surface Pro, plus récente.

La première est orientée Monsieur et Madame tout-le-monde, et surtout , elle tourne sous Windows RT, une version allégée de Windows 8 qui ne permet pas de lancer de véritables applications applications PC. La Surface pro, elle, ronronne sous le même noyau que Windows 8 sur PC, c’est donc un véritable ordinateur avec un look de tablette, qui offre un espace de stockage de  64 ou  128 GO (en SSD, solid state drive), et se veut moins mobile. La Surface RT succombait à la tendance, avec une architecture ARM, la surface Pro comporte une véritable architecture x86. On peut donc y installer Photoshop ou un jeu, par exemple.

Un ordi plus qu’une Tablette

Disponible en 64 et 128 Go(SSD) sur microdoft.com/store

Pour autant, la Surface Pro se situe plus dans le clan des ordinateurs que des tablettes, malgré son aspect visuel en trompe-l’œil. L’écran 10.6 pouce paysage Full HD, la finition magnésium, le très bien pensé kick-stand ( la béquille dépliable incorporée à l’engin) sont semblables à la Surface RT. Par rapport à sa petite sœur sous processeur ARM, la SurfacePro est en revanche moins svelte : 1,4 cm d’épaisseur pour 920 grammes sur la balance sans le clavier ( 680 grammes pour la Surface RT). L’écran Full HD est toujours aussi agréable, surtout en mode films. Les caméras, exécrables, de la Surface RT sont répliquées dans ce modèle plus haut de gamme, sans amélioration.

Sous le capot, on a droit à un processeur Intel Core i5 cadencé à 1.7 Ghz, en architecture Ivy Bridge, épaulé par 4 Go de RAM en DDR3. La partie graphique est confiée à un chip intégré Intel (HD 4000) dont il ne serait pas raisonnable d’attendre monts et merveilles. C’est une question de timing, mais il est regrettable que Microsoft n’ait pu intégrer la dernière génération de processeur Core Haswell : conçue pour tirer la quintessence des appareils type Surface, elle aurait auguré d’un gain en autonomie considérable…

A l’Usage

Mais hormis ces considérations esthético-technico-pratiques, que vaut la Surface Pro à l’usage ? C’est un formidable engin, bien fini, fluide, un véritable micro-ordinateur à inviter partout.
Mais il faut la comparer avec ce qui est comparable pour elle, en fonction de ses composants. Donc un ultrabook (hybride, avec écran tactile). Et là, je ne suis pas convaincu que la Surface Pro soit mon maître-choix, tant son autonomie est capricieuse et la frappe, tant avec les claviers optionnels, Touch Cover (sensitif) qu’avec le Type Cover ( touches physiques), moins confortable que sur un clavier embarqué ( et rétroéclairé) sur un ultrabook.

Quand bien même on envisagerait la Surface Pro comme une simple tablette, avec son tarif de 879 euros nue minimum, elle ne peut ni rivaliser, ni avec la RT ni avec l’iPad.
Alors qu’en remplacement d’un véritable ordinateur, la Surface Pro me semble un peu juste…

Bref : aussi formidable soit-elle, tous les possesseurs que je connais en sont ravis, la Surface Pro a les composants vissés entre trois chaises.
Difficile, en ces circonstances, d’asseoir un succès durable et indiscutable…
Même s’il s’agit, au dessus de l’Asus Transformer Prime, du meilleur Tablet-PC du marché.

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